Agios Georgios – Mega Isoma – Tsagarada

Distance : 13,8 km
Durée : 6,5 heures
Altitude : de 630 (Agios Georgios) à 1460 (Mega Isoma) à 535 m. (Tsagarada)
Marquage : panneaux rouges, panneaux
Eau potable sur le parcours : oui (abri Est)


Il s’agit de l’itinéraire le plus élevé entre Agios Georgios et Tsagarada, qui passe par Mega Isoma à 1460 m d’altitude, en suivant les traces des bûcherons-carboniers qui se déplaçaient autrefois dans ces régions. L’autre itinéraire passe par la crête de Kourvedeli, environ 400 mètres plus bas. Il est particulièrement adapté à l’été, car il se déroule en grande partie dans une forêt de hêtres ombragée. Depuis l’église de Taxiarches de Tsagarada, où se termine notre itinéraire, nous pouvons continuer à pied jusqu’à la plage de Damouchari ou de Mylopotamos pour nous rafraîchir en faisant trempette dans la mer Égée, qui est d’une pureté cristalline.

En partant de la place d’Agios Georgios, après avoir rempli notre gourde à la fontaine, nous montons la route pavée entre les maisons du village. Nous laissons sur notre gauche l’église d’Ag. Athanasios, où une route en béton se termine sur la droite et nous continuons à monter sur une route pavée qui, après la sortie du village, devient un large chemin. Nous arrivons à un carrefour, où nous prenons à gauche en montant et rencontrons immédiatement un tunnel d’eau en béton.
Ici, un sentier traverse la cimenterie vers la droite (est) et continue vers Kourvedeli-Tsagarada (l’itinéraire inférieur que j’ai mentionné plus haut), tandis que nous suivons le sentier qui monte parallèlement à la cimenterie. Nous traversons un étroit chemin de terre en continuant sur le sentier et, plus haut, nous débouchons sur un plateau et rencontrons une autre route, que nous suivons maintenant à gauche. La région s’appelle Lagusa. Nous ignorons une petite route sur la droite qui mène à une ferme. Au-dessus, la route principale tourne brusquement à droite en montant, tandis que tout droit, une route plus étroite part en direction de Prophet Elias et de la source de Kremmidas.

En continuant sur la route principale, nous laissons une autre source (Petrostrouga) sur notre gauche et, un peu plus loin, sur notre gauche, un sentier en montée, pavé dans ses premiers mètres, mène à la source Mavromati. De là, on peut continuer vers La Canée ou Dramala (parenthèse : la carte d’Anavasi mentionne incorrectement la source Mavromati comme source Kremmida). Mais nous continuons la route, qui monte vers le nord-est et finalement, une heure et demie après avoir quitté Agios Georgios, nous atteignons le refuge oriental à une altitude de 1120 mètres. Ce petit abri, qui peut accueillir jusqu’à dix personnes, a été construit par la préfecture en 1997 et est entretenu par l’association culturelle de St. George “Centaur”. Depuis le refuge, un sentier part vers l’est et rejoint plus loin l’autre route vers Kourvedeli.

Après avoir grimpé un peu plus haut, nous arrivons à un carrefour et prenons à droite vers le nord-est (à gauche vers Monastiraki-Hania). Au-dessus, la route se termine à un point d’eau au ruisseau de Vasiliki et continue le long d’un sentier qui monte en zigzag sur un sol caillouteux à la végétation clairsemée. Au bout d’un moment, nous arrivons à un croisement de chemins (attention), où le chemin va tout droit vers Dramala et Mouresi, en descendant légèrement, tandis que nous prenons à droite vers Tsagarada (il y a un panneau) et continuons à monter sur un sentier plus étroit entre des hêtres de faible hauteur. Nous traversons une petite clairière en marchant sur un terrain plat dans une forêt dense de hêtres. Nous sommes maintenant dans la région de la Grande île.

En marchant régulièrement vers l’est-nord-est, nous commençons à descendre doucement et les hêtres deviennent lentement de plus en plus grands. Le sentier devient plus vague, mais les signes sur les arbres (rouge frais et rouge-jaune et bleu semi-obscurcis) nous aident. Les charbonnières et les lettres gravées sur les troncs d’arbres nous rappellent la présence humaine autrefois fréquente, avec des groupes de bûcherons qui campaient pendant des mois dans la forêt, qui résonnait alors de leurs haches et de leurs voix.

En continuant à descendre le long de la crête, les panneaux ci-dessous nous conduisent tout près de son bord, où nous atteignons un balcon naturel ou une villa à 1087 mètres d’altitude. C’est un endroit que l’on ne veut pas quitter, tant la vue est captivante. Immédiatement en dessous de nous, sur la falaise, le profond ravin de Mylopotamos, envahi de châtaigniers et de hêtres. A gauche, la mer Egée écume et au-dessus, les premières maisons de Tsagarada et de Xourichti. À l’arrière-plan et à droite, on aperçoit Neochori, construit sur une pente orientée vers l’ouest. Skiathos, Skopelos et Alonissos se trouvent à l’est, l’une à côté de l’autre. Cet endroit magnifique vaut à lui seul la peine de parcourir cet itinéraire.

Cependant, il arrive un moment où nous devons continuer. En descendant plus franchement et toujours guidés par les panneaux, nous traversons un étroit chemin rural en contrebas, en diagonale vers la droite et notre chemin, qui se précise ici, débouche enfin sur une autre route que nous suivons à gauche et nous descendons immédiatement jusqu’à une bifurcation à droite (tout droit vers la chapelle de St. Athanasios à Athos). Nous coupons la route deux fois dans la pente, en ressortant sur le même chemin rural, qui passe à côté d’un réservoir d’eau et un peu plus loin, où sur la gauche de la route principale il y a une cabane en pierre (attention), nous tournons à droite dans une route étroite-calderimi et à vingt mètres nous tournons à gauche, en rencontrant un petit réservoir en béton. En descendant entre les premières maisons du village, on arrive enfin à la route principale asphaltée Volos-Tsagarada et à la place de Taxiarches, qui se trouve un peu à droite en contrebas de la route.